lundi 29 novembre 2010

Maroc, avant de partir

  • Transport

- Train / Bus: ONCF

- Bus : CTM, SATAS, Supratours













- Les grands taxis

Les grands taxis sont des grosses mercedes qui partent quand ils sont pleins (6 personnes : 2 à l'avant et 4 derrière). Si l'on veut être plus au large ou que l'on veut partir rapidement, on peut payer plusieurs places. Le prix est environ de 1,20€ pour 30km et par personne.
Ces taxis relient les villes proches depuis leurs gares routières ou les villages environnants. Ils sont plus chers la nuit (1 fois et demi de plus en principe).
Dans chaque ville, il peut y avoir plusieurs gares routières. Les grands taxis partent des gares routières mais aussi à partir d'autres lieux qui dépendent de leur destination. Il faut demander par exemple "d'où partent les taxis pour Tétouan? "


- Les petits taxis

Le coût de la prise en charge s'élève à 1,60 Dh (0,15 €) en journée et à 2,40 Dh (0,20 €) à partir de 20h ou 21h jusqu'à 6h du matin.
Si vous prenez votre taxi directement à la sortie d'un grand hôtel, ne vous étonnez pas de payer le prix fort.
À la tombée de la nuit, il y a une majoration légale de 50 %.
On ne peut pas monter à plus de trois personnes dans les petits taxis, enfants compris.
Ayez toujours de la monnaie.


- Aéroport

  • Temps de trajet (et prix)
  •  
    1) Depuis Marrakech en voiture / bus

    Ces temps sont calculés en respectant le Code la Route et sans tenir compte des inévitables arrêts photos et pauses déjeuners.
    Marrakech/Tanger. 6h.
    Marrakech/Fès. 6h.
    Marrakech.Casablanca. 2h.
    Marrakech/Oualidia. 3h.
    Marrakech/Essaouira. 2h30.
    Marrakech/Agadir. 4h. Ce temps passera à 2h30 lorsque l'autoroute sera en service en 2011.
    Marrakech Ouarzazate. 3h30.
    Marrakech/Boumalne du Dadès. 5h.
    Marrakech/Merzouga. 8h.
    Marrakech/M'Hamid. 7h30.
    Marrakech/Dunes de Chegaga. 7h30 + 2 heures de piste sableuse (4x4 et connaissance du terrain obligatoires).
    Et le meilleur pour finir ..........
    Marrakech/Dakhla. + ou - 24 heures, c'est le temps que mettent les bus pour y aller, mais il y a 1 400 kms !!!!!!

    2) Quelques trajets en train/bus (ONCF/Supratours)

    Casablance Voyageur -> El Jadida : 1h35 / 35 Dh / 100 km
    Casablance Voyageur -> Marrakech : 3h15 / 90 Dh / 240 km
    ESSAOUIRA(Supratours) -> MARRAKECH : 3h / 70 Dh / 170 km
    MARRAKECH -> OUARZAZATE(Supratours): 5h / 80 Dh /  200 km
    OUARZAZATE(Supratours) -> ZAGORA (SUPRAT.)(Supratours: 2h30 / 55 Dh 
    CASA VOYAGEURS -> FES : 3h20 / 110 Dh / 290 km
    CHEFCHAOUEN (Supratours) -> FES : 4h30 / 60 Dh 
    ESSAOUIRA(Supratours) -> AGADIR(Supratours) : 4h15 / 65 Dh / 170 km
    ESSAOUIRA(Supratours) -> TIZNIT(Supratours) : 3h / 50 Dh
    Meknes / MARRAKECH : 6h30 / 174 Dh / 475 km


    3) Télécharger les horaires de train

    4) En voiture, en train : les distances en temps et en kms
    • Etapes, destinations, des idées.....
    - Ouzoud (cascade) + sympa que Cascades de l'Ourika
    - les gorges du Todgha (ou Todrha) assez touristique ?
    - Taghia (moins touristique, difficile en hiver)
    - les gorges du Dadès ?
    - le desert de M'hamid "cheggaga" 
    - les palmeraies de skoura /  agdez à tamnougalt / nkob / tazzarine.
    - Aït-Ben-Haddou (très beaux !! )
    - le massif du M'goun (vallée des roses, Dades) tu peux te rabattre sur le Saghro au sud de la vallée du Dades, massif désertique splendide ressemble au Hoggar, ou meme sur le Sioua, (sud du massif du Toubkal), plus verdoyant au climat doux
    - dJEBEL (MONTAGNE) SAGHRO en décembre (meilleur saison)
    Une petite vidéo
    Meknès
    vallée du Dadès, à 100 km à l'ouest de Ouarzazate,
    -  Aït-Ben-Haddou
    - Region Kétama ??
    - Les Flamants Roses au lac Aguelmame Sidi Ali Moyen Atlas Maroc. Une Observation d'oiseaux migrateurs très magnifique


    - Sites inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco : les médinas de Fès (1981) et de Marrakech (1985), le ksar d'Aït-Benhaddou (1987), les médinas de Meknès (1996) et de Tétouan (1997), le site de Volubilis (1997), la médina d'Essaouira (2001) et la cité portugaise d'El-Jadida (2004)

    • Livres
    Le petit futé
    une autre édition  
    MARRAKECH ESSAOUIRA 2010: 2011 PETIT FUTE + PLAN DE VILLE ET ACCES 
    Le Petit Futé Fès-Meknès
    Tanger
    Agadir
    Grand sud marocain
    Guide michelin 
    Montagnes du Maroc: trekking et ski de randonnée
    • Cartes

    1) Maroc, vue d'ensemble
    2) Cartes routière
    3) Plans de villes
    4) Encore des plans

    • Argent :
    1 € = 11 dirham
    1 dirham = 20 riels, autrement dit 1 riel = 5 centimes marocains

    • Hébergement

    Les prix s'entendent pour une chambre double.
    Les riad de Marrakech ont été classés différemment.
    - Très bon marché : moins de 100 Dh (9,10 €).
    - Bon marché : de 100 à 200 Dh (9,10 à 18,20€).
    - Prix moyens : de 200 à 400 Dh (18,20 à 36,40 €).
    - Chic : de 400 Dh à 800 Dh (36,40 à 72,70 €).
    - Très chic : plus de 800 Dh (72,70 €).

    www.ziyaratesfes.com (chez l'habitant)
    Les auberges de jeunesses en Afrique (pdf)

    • Restauration

    Les prix s'entendent pour un repas complet pour une personne sans la boisson.
    - Très bon marché : moins de 50 Dh (4,50 €).
    - Bon marché : de 50 à 80 (4,50 à 7,30 €).
    - Prix moyens : de 80 à 150 Dh (7,30 à 13,60 €).
    - Chic : de 150 à 250 Dh (13,60 à 22,70 €).
    - Plus chic : de 250 à 400 Dh (22,70 à 36,40 €).
    - Beaucoup plus chic : plus de 400 Dh (36,40 €).

    • Achats

    - Les coopératives d'État

    Elles sont situées dans les centres artisanaux (Fès, Tétouan, Marrakech, Rabat, Agadir...). On paie parfois un peu plus cher que dans les souks, mais on est sûr de ne pas se faire rouler sur la qualité. Les prix sont généralement fixes.

    - Rabatteurs et chasse-touristes

    Dans les souks les plus fréquentés par les étrangers, on croise de moins en moins de rabatteurs du fait de la présence de la police touristique. En revanche, ils se concentrent dans les gares et aux portes principales des médinas.
    Il est parfois difficile de chercher un site touristique dans une médina tout seul. D'un seul coup, plusieurs personnes tiennent à vous guider quand vous leur demandez juste le chemin. Ne pas leur donner plus de 10-20 Dh (0,90-1,80 €) s'ils vous dépannent.

    • Exemple cicruit de 3 semaines :

    Rabat

    Meknès

    • La ville impériale
    • La médina

    Fès

    • Tombeau des Mérinides
    • Les souks
    • Les medersas Bou Inania et el-Attarine
    • La mosquée Karaouiyine

    Beni Mellal

    • Aïn Asserdoun
    • La casbah
    • Le circuit touristique

    Marrakech

    Ouarzazate et le désert

    • Visite de la kasbah du Glaoui
    • Les kasbah de la valée du Dadès
    • Balade dans les gorges du Dadès
    • Les gorges du Todra et la palmeraie de Tinehir
    • Mhamid (début des dunes du Sahara)
    • Zagora
    • Erfoud
    • Les dunes de Merzouga

    Taroudannt

    • Les souks
    • Le tour des remparts
    • Le marché berbère
    • Dans les environs : la palmeraie de tioute

    Tafraoute

    • Les rochers peints du désert
    • La vallée de Ammeln
    • Le village d'Aguerd Oudad

    Tiznit

    • Le souk des bijoutiers
    • La grande mosquée
    • Promenade sur les remparts
    • Les souks autour de la place du Méchouar
    • La palmeraie de Bâb Targua

    Essaouira

    • Flâner dans la ville
    • Le port
    • Le mellah
    • Le marché

    Eljadida

    • Les remparts et la cité portugaise
    • La Citerne portugaise

    Casablanca

    • Mosquée Hassan II
    • Souk de Casablanca

    • Un récit d'un trip de 3 semaines en mode sac à dos

    Bonjour,
    Moi et mon ami sommes parti 3 semaines en sac à dos faire le tour du Maroc.
    Nous avons commencé de Marrakech (1 journée), ensuite en bus vers Demnate (1 journée), de Demnate nous avons pris la route de Ouarzazate en traversant l'atlas en mini bus mercedes, soit une quinzaine a l'intérieur pendant 7 heures. Ca vallait le coup car on voyageait à la local et on est passé dans des tous petits villages avec 0 touristes! Arrivé a Ouarzazate, on a loué une voiture pour 2 jours, soit 250 dhr/jours pour faire la vallée de Drâa tranquillement et descendre jusqu'au désert à M'hamid pour y passer la nuit. On est remonté le lendemain a Ouarzazate et nous avons pris le bus jusqu'a El Kalaa (valée des roses). On a continué notre chemin vers Er-Rachidia, changement de bus vers Midelt.
    Il faut savoir qu'il y a de belles promenades a faire dans cette région, découvrir les gorges du Dades, la vallée de rose... mais pour nous, se n'était pas la bonne saison. Ensuite bus local, toujours, jusqu'à Fès. On a visité la médina (1 journéé) et reparti vers Chaouen (Chefchaouen) (2 jours 1/2). Ville magnifique a faire absolument et pour faire une pause!! Chercher le petit magasin de bonnet dans la médina, le monsieur s'appelle Hatman et fait des bonnets en laine de mouton a pas cher et très original! Après cette belle escale on est parti vers Meknes (2 journées) en faisant Moulay Idriss et Volubilis (30km de Mekness). Et voilà la dernière semaine a arriver, départ pour Casablanca juste pour voire la mosquée, qu'il faut faire absolument aussi! Ensuite El-Jadida (2 journées) qui est très sympathique et sans trop de touristes, puis pour finir notre trip, Essaouira (la Rochelle au Maroc) (3 journées) pour se reposer et profiter de la mer! Par contre, énormément de touristes!! Et retour à Marrakech une journée pour voir les jardins de Majorelles et finir les derniers achats (trop trop touristique a notre gout!). Voila notre périple s'achève et se fut un très beau voyage, tout en sentant que le tourisme est passé bien avant nous! Beaux paysages et belles rencontres, très enrichissant.
    Le sud, plus pauvres, moins de touristes et beaux paysages
    Le nord, plus touristique, très belles villes et jeunes
    La cote, ca dépend des endroits
    Mes endroits préféré de mon voyage, Chaouen, El-Jadida et Essaouirra
    Si tout de fois vous avez des questions, n'hésitez pas.
    Bon trip a vous aussi
    Marilou 

    • Fêtes
    Achoura 

    • Agenda concert
    Le célèbre guitariste Al Di Meola se produira au Maroc au mois de Décembre.
    Les dates de la tournée au Maroc
    Le 09/12 à Rabat au théâtre Mohammed V. Tél. : 05 37 20 83 16
    Le 10/12 à Casablanca au Mégarama. Tél. : 08 90 10 20 20
    Le 11/12 à Marrakech au théâtre royal de Marrakech. Tél. : 05 24 43 15 16 


    • Le ventre
    dawamesk (confiture à base de cannabis) 

    • Langue
    http://www.loecsen.com/travel/discover.php?lang=fr&prd_id=67&from_lang=3&to_lang=62

    • Climat   
    Températures moyennes mini et maxi

    jeudi 4 novembre 2010

    Login automatique avec clé usb

    Comment se connecter à sa machine sans intervenir ?

    Autologin cas 1

    Si vous avez comme moi un PDA que vous branchez sur un port USB pour le recharger lorsque vous rentrez chez vous, vous pouvez l'utiliser pour lancer une connexion automatique sous kdm (pour gdm, il va falloir chercher : je n'ai pas trouvé). Je donne l'exemple du branchement d'un périphérique usb, mais vous pouvez aussi utiliser n'importe quel autre événement grâce à udev.
    La détection de l'événement usb se fait simplement en ajoutant une règle à udev (noyau 2.6 obligatoire). Udev n'étant pas de configuration facile voici la ligne à ajouter dans /etc/udev/rules.d/local.rules ou tout autre fichier de ce répertoire.

    SUBSYSTEM=="usb_device", SYSFS{idVendor}=="03f0",
    SYSFS{idProduct}=="1016",
    RUN+="/usr/local/sbin/ipaq-event.sh"

    Les valeurs idVendor et idProduct se trouvent avec la commande lsusb, périphérique branché. Ces valeurs sont les 2 parties du champ ID.
    Pensez à relancer udevd
     
    /etc/init.d/udev restart

    Le script à lancer (ipaq-event.sh) ne devra pas être modifiable ni exécutable, ni lisible par un autre que root ou vous-même étant donné son contenu, que voici :
     
    #!/bin/sh
    kdmctl -g login :0 user password

    Notez que vous pouvez avoir autant d'autologin différents que de périphériques usb.
    login_usb.png

    Autologin cas 2

    Si vous ne voulez pas mettre votre mot de passe dans un script (ce qui se comprend) et que votre périphérique usb peut être vu comme un mass-storage (un appareil photo ou une clé usb ... contenant des données), vous avez alors la possibilité de ne pas mettre votre mot de passe dans le script (où plutôt X puisqu'il faut un argument) à condition d'utiliser une authentification basée sur la clé USB. Pour cela, nous allons changer la configuration de pam pour ignorer le mot de passe et utiliser un fichier sur le périphérique usb.
    Il vous faudra pour cela utiliser libpam-usb. L'article en lien décrit bien son installation, donc je n'expliquerai pas les détails.
    Libpam-usb permet de créer une clé privée qui restera sur la clé usb et une clé publique qui restera sur la machine. Lors de la connexion pam vérifie que la clé privée trouvée est valide et correspond bien à celle de l'utilisateur. Votre périphérique USB vous authentifie !
    Et avec le cas 1 vous pouvez en même temps lancer la connexion.

    Autologin cas 3

    Oui, mais ... et si vous aviez utilisé libpam-ssh pour entrer automatiquement votre clé ssh dans l'agent lors de votre connexion, le mécanisme ne fonctionne plus.
    Pour émuler ce comportement, vous pouvez avoir une version sans passphrase sur la clé usb et de l'ajouter automatiquement au login (en utilisant un script lancé automatiquement avec la session). Mais cela implique une grande confiance en votre clé usb, sachant qu'elle ne contient aucun mécanisme de protection ! Que voulez vous, on ne peut pas à la fois ne rien demander à l'utilisateur et garantir son identité.
    Pour améliorer un peu le principe, il est possible d'utiliser le concept des demi-bits, une demi clé ssh sur la clé usb et une demi clé sur le poste de travail. En cas de perte de l'un on ne peut rien sans l'autre.

    Source : http://linux-attitude.fr/post/login-automatique-avec-cle-usb

    Limitation de connexions avec iptables

    Le script

    Il est court mais bref :

    IPT=/sbin/iptables
    WEBMAXPERMIN="260"
    WEBBURST="40"

    $IPT -N throttle

    # hashlimit-htable-expire en millisecondes
    $IPT -A throttle -m hashlimit \
    --hashlimit-name webthrottle \
    --hashlimit-upto $WEBMAXPERMIN/minute \
    --hashlimit-mode srcip \
    --hashlimit-burst $WEBBURST \
    --hashlimit-htable-expire 300000 \
    -j ACCEPT
    $IPT -A throttle -j LOG --log-prefix "FREIN " --log-level 1
    $IPT -A throttle -j REJECT

    #puis dans le INPUT
    $IPT -A INPUT -d $ETH00 -p tcp -m tcp --dport 80 --tcp-flags FIN,SYN,RST,ACK SYN -j throttle

    L'explication

    Et il est aussi simple lorsqu'on connait hashlimit.
    Tout d'abord on créé une règle nommée throttle qui utilisera hashlimit pour éjecter des paquets en fonction de leur nombre.
    • On met en mode srcip : filtrage en fonction de la source seulement, donc même si le port change, on prend la même entrée dans la table
    • On choisit une limite à 260 paquets par minute (pourquoi pas)
    • On choisit un burst de 40 et une expiration de 300s et là il faut un peu plus d'explication.
    Le burst c'est la possibilité de dépasser la limite autorisée pendant un temps donné. Ce burst se mesure par rapport à la limite du nombre de paquet par seconde. Par exemple un burst de 10 avec un maximum de 5 paquet par seconde donne un burst de 50 paquets. Ici ca nous donne 260/60*40=173 paquets. Pourquoi ce calcul ? Je ne sais pas mais c'est ce que j'ai constaté dans les sources.
    Attention le burst est un nombre de paquets mais pas par seconde. C'est un nombre qui lorsqu'il est atteint provoque l'application de la règle. Par exemple, si quelqu'un passe 174 fois dans cette règle en 1s il se fera couper de même s'il passe 179 fois en 2s.
    La première limite à cela est l'expiration de l'entrée. Si le bourrin ne fait rien pendant la période d'expiration, il a le droit de revenir après (ici 300s).
    S'il ne dépasse pas son burst, il a aussi le droit de revenir mais cette fois à la vitesse maximale autorisée (ici de 4.3 paquets/s).
    Et enfin, on fait passer les paquets en entrée sur le port 80 (on protège le serveur web) dans cette règle. On veut limiter les connexions, donc on y fait passer les paquets connus pour passer en début et en fin de connexion. Ici deux d'entre eux sont inutiles car on ne considère que les connexions entrantes. Comme on matche le début et la fin des connexions, la limite en nombre de connexion correspond aux toutes les limites évoquées précédemment divisées par 2.

    Source : http://linux-attitude.fr/post/limitation-de-connexions-avec-iptables

    Latence système, quelques chiffres

    ObjetLatenceDébit
    Internet80 ms2 Mo/s
    Disque10krpm3 ms50 Mo/s
    Accès au swap8 ms50 Mo/s
    Disque SSD0.5 ms100 Mo/s
    Ethernet gigabit1 ms100 Mo/s
    Interface pci0.1 µs133 Mo/s
    malloc/mmap0.1 µs
    fork0.1 ms
    gettimeofday1 µs
    context switch3 µs
    RAM80 ns8 Go/s
    Interface pci-express 16x10 ns8 Go/s
    Cache L25 ns
    Cache L11 ns
    Registre processeur0.3 ns40 Go/s

    Mode d'emploi tcpdump & tshark

    • TCPDUMP

    Pour installer TcpDump sous Debian / Ubuntu :
    sudo apt-get install tcpdump

    Attention, pour utiliser TcpDump, il faut être root. Sous Ubuntu, il suffit de mettre sudo devant le nom de la commande. (sudo tcpdump ....)


    Voici les lignes de commande que j'utilise pour TcpDump :

    Pour capturer la totalité des paquets (-s 0 = illimité) :
    # tcpdump -i eth0 -n -s 0 -w fichier.cap

    Pour ne capturer que les 100 premiers octets de chaque paquets :
    # tcpdump -i eth0 -n -s 100 -w fichier.cap

    Pour capturer la totalité des paquets qui viennent de l'IP 192.168.1.1 et du port 5001 :
    # tcpdump -i eth0 -n -s 0 -w fichier.cap host 192.168.1.1 and port 5001

    Pour ne capturer que les 100 premiers octets de chaque paquets qui viennent de l'IP 192.168.1.1 et du port 5001 :
    # tcpdump -i eth0 -n -s 100 -w fichier.cap host 192.168.1.1 and port 5001

    Pour ne capturer que les paquets IGMP (en totalité) :
    # tcpdump -i eth0 -n -s 0 -w fichier.cap igmp

    Pour ne capturer qu'un certain nombre de paquets, rajouter l'option -c suivi du nombre de paquets
    -c 10000 : 10 000 paquets vidéos UDP (MPEG2-TS) = 13,2 Mo
    -c 100000 : 100 000 paquets vidéos UDP (MPEG2-TS) = 132,1 Mo

    • eth0 représente l'interface Ethernet sur laquelle je capture le trafic
    • fichier.cap le chemin/nom du fichier crée
    • -n = Ne pas convertir les adresses (comme l'IP, le port, ect...) vers des noms.

    • Tshark

    Pour installer Tshark sous Windows :
    Installer tout simplement wireshark

    Pour installer Tshark sous Debian / Ubuntu :
    sudo apt-get install tshark

    Pour capturer la totalité des paquets et faire des fichier horodatés de 100 Mo sans limite :

    Sous windows : "c:\Program Files\Wireshark\tshark.exe" -i 2 -b filesize:100000 -n -w c:\captures\fichier.cap
    Sous linux : # tshark -b filesize:100000 -i eth0 -n -w fichier.cap

    Créer un buffer circulaire de 10 fichiers de 100000 Mo :

    Sous windows : "c:\Program Files\Wireshark\tshark.exe" -i 2 -b filesize:100000 -b files:10 -n -w c:\captures\fichier.cap
    Sous linux : # tshark -b filesize:100000 -b files:10 -i eth0 -n -w fichier.cap

    La capture change de fichier tous les 100 Mo et seuls les 10 derniers fichiers sont conservés.
    Attention, si tshark est arrêté et redémarré, on a 10 nouveaux fichiers (les 10 de la précédente commande sont gardés indéfiniment)

    Faire une capture de 100 Mo puis arrêter en affichant les statistiques RTP (perte de paquets) :

    Sous windows : "c:\Program Files\Wireshark\tshark.exe" -i 2 -n -w test.cap -a filesize:100000 -z rtp,streams
    Sous linux : # tshark -i eth0 -n -w test.cap -a filesize:100000 -z rtp,streams

    # tshark -i eth0 -n -w test.cap -a filesize:100000 -z rtp,streams
    Running as user "root" and group "root". This could be dangerous.
    Capturing on eth4
    73938 packets captured
    ========================= RTP Streams ========================
        Src IP addr  Port    Dest IP addr  Port       SSRC          Payload  Pkts         Lost   Max Delta(ms)  Max Jitter(ms) Mean Jitter(ms) Problems?
      84.96.146.150  5000   233.136.0.116 65000 0x1324FE6A MPEG-II transport streams 73879     0 (0.0%)            7.39            0.58            0.17
    ==============================================================


    Faire une capture de 10 min puis arrêter en affichant les statistiques RTP (perte de paquets) :

    Sous windows : "c:\Program Files\Wireshark\tshark.exe" -i 2 -n -w test.cap -a duration:600 -z rtp,streams
    Sous linux : # tshark -i eth0 -n -w test.cap -a duration:600 -z rtp,streams


    Vérifier les pertes de paquets du flux TV pendant 10minutes (statistiques RTP) :

    Sous windows : "c:\Program Files\Wireshark\tshark.exe" -i 2 -a duration:600 -q -z rtp,streams
    Sous linux : # tshark -i eth0 -a duration:600 -q -z rtp,streams

    Code: 
    # tshark -i eth0 -a duration:600 -q -z rtp,streams
    Running as user "root" and group "root". This could be dangerous.
    Capturing on eth0
    141961 packets captured
    ========================= RTP Streams ========================
        Src IP addr  Port    Dest IP addr  Port       SSRC          Payload  Pkts         Lost   Max Delta(ms)  Max Jitter(ms) Mean Jitter(ms) Problems?
      84.96.146.150  5000   233.136.0.116 65000 0x1324FE6A MPEG-II transport streams 141656   639 (0.4%)          922.74            2.27            0.26 X
    ==============================================================

    Ne pas afficher les paquets capturés (pour batch) : rajouter l'option -q

    TAILLE DES PAQUETS CAPTURES :
    modifier l'argument -s pour la taille de la capture : exemple -s 68 pour limiter a 68 octets (valeur min) ou -s 0 pour tout capturer

    FILTRE DE CAPTURE
    - Pour capturer la totalité des paquets qui viennent de l'IP 192.168.1.1 et du port 5001 :
    => tcpdump -i eth0 -n -s 0 -w fichier.cap host 192.168.1.1 and port 5001
    - Pour ne capturer que les 100 premiers octets de chaque paquets qui viennent de l'IP 192.168.1.1 et du port 5001 :
     => tcpdump -i eth0 -n -s 100 -w fichier.cap host 192.168.1.1 and port 5001
    - Pour ne capturer que les paquets IGMP (en totalité) :
     => tcpdump -i eth0 -n -s 0 -w fichier.cap igmp

    DUREE DE LA CAPTURE :

    L'argument -c fixe la durée de la capture a xxx paquets quel ques soit la taille des paquets.
    Pour information, 30000 paquets représente 50 mo  avec des paquets de 1500 octets
    Si on prend des petits paquets (VoIP par exemple) ou si on limite la taille de la capture, il est possible d'augmenter cette valeur par exemple à 300 000 pour une taille identique.

    Code:
    # Ecriture du cache sur le disque pour que dump ne se produise pas pendant l'écriture
    /bin/sync
    /usr/bin/sudo /usr/bin/nice -n -10 /usr/bin/ionice -c1 /usr/sbin/tcpdump -i eth0 -n -s 0 -w /tmp/capture.cap host 87.88.221.5 or 89.80.250.70 and udp -c 90000 2> /tmp/drop_pendant_capture.txt

    Pour arrêter proprement la capture si un script lance tcpdump en boucle : la commande a taper est : /usr/bin/sudo /usr/bin/killall -s INT tcpdump

    Merci à Vivian du forum iperf

    Conseils pour l'analyse avec Wireshark / TcpDump

    Vous vous êtes peut etre intéressé à analyser votre trafic ?
    En ADSL, l'utilisation de Wireshark (nouveau nom pour Ethereal) ne pose pas de problème particulier si votre PC est puissant.

    En fibre optique avec des débits de 50 Mb/s ou 100 Mb/s Wireshark n'arrive pas à capturer tous les paquets.

    Comment voir que l'on ne capture pas tous les paquets ?
    Après avoir terminé la capture, vous avez "Drop : 0" qui s'affiche en abs de la fenetre wireshark.

    Si c'est 0, c'est bon, aucun paquet na été ignoré. Si vous avez "Drop : 5473", vous avez 5473 paquets qui ne sont pas présents  :'(

    Quelques suggestions :

    • Décocher la case "Update list of packets in real time" dans la fenetre d'option de capture
    • Ne pas mettre de filtre lors de la capture (ne pas utiliser les "read filters" ni les "capture filters")
    • Arrêter les programmes inutiles afin de libérer de la puissance CPU et de la RAM qui pourra "cacher" les écriturres disque
    • Pour les PC avec 2 disques dur, utiliser un disque pour le transfert http / ftp et un pour Wireshark (changer l'emplacement du fichier temporaire)
    • Windows uniquement : augmenter la tailler du buffer "Buffer size" dans la fenêtre d'option de capture
    • Si vous avez plusieurs carte réseau, tester avec un autre, elle ne consomme pas toute autant de CPU pour un même trafic


    Si malgré ces conseils vous perdez encore des paquets, il reste encore 6 solutions a utiliser éventuellement ensemble :

    - Réduire la taille des paquet capturé au strict minimum pour votre usage. Par exemple en n'enregistrant que les 100 premiers octets de chaque paquet contre plus de 1500 habituellement, vous limitez fortement les écriture sur le disque qui sont critique pour la perte de paquets lors de la capture.

    - Si vous avez beaucoup de RAM, vous pouvez créer un RAMdisk ou vous demanderez à wireshark d'écrire son fichier. Un RAMdisk est un disque de quelques centaines de Mo qui va puiser l'espace en RAM (c'est donc d'accès immédiat avec un débit de plusieurs Go par seconde). Attention, la mémoire réservée au Ramdisk n´est plus utilisable comme mémoire vive centrale par votre systéme d'exploitation. Faite donc attention a laisser au moins 512 Mo à Windows XP / linux sans quoi il va swaper et la c'est la catastrophe pour la capture. (pour vista laissez 1 Go au système est un minimum)
    Mode d'emploi pour crée un ramdisque : pour Windows / pour linux / Pour MacOS


    - Utiliser un outil spécialisé dans la capture (Wireshark n'est pas optimiser la capture, pour ne pas avoir de perte, il est conseillé de passer par un outil qui fait de la capture uniquement, source : http://wiki.wireshark.org/Performance). Une fois la capture réalisée vous pourez l'ouvrir avec Wireshark pour apliquer vos filtres et analyser la trace. Ces outils sont :

    - Sous linux prioriser l'application tcpdump :
    # Ecriture du cache sur le disque pour que dump ne se produise pas pendant l'écriture
    /bin/sync

    # Démarrage de la capture
    /usr/bin/sudo /usr/bin/nice -n -10 /usr/bin/ionice -c1 /usr/sbin/tcpdump -i eth0 -n -s 0 -w $1/Capture.cap host 87.88.87.88 or 87.88.87.87 and udp -c 90000 2> $1/drop_pendant_capture.txt

    Le fait de mettre /usr/bin/sudo /usr/bin/nice -n -10 devant la commande tcpdump priorise le CPU pour tcpdump
    Le fait de mettre /usr/bin/sudo /usr/bin/ionice -c1 devant la commande tcpdump priorise l'accès disque pour tcpdump


    - Utiliser un système d'exploitation Linux serveur : les OS en ligne de commande ont moins de taches faisant des accès au disque et créant des pertes de paquets.

    - Sous linux supprimer la crontab afin de ne laisser que le process de capture :

    sudo nano -w /etc/crontab => commenter les différentes lignes
    sudo nano -w /etc/cron.d/anacron => commenter la ligne
    sudo nano -w /etc/cron.d/update-motd => commenter les différentes lignes

    Source : Vivien du forum iperf

    Faire un RamDisk sous linux

    Un RAM-disque est un disque virtuel qui utilise une partie de la mémoire centrale de l'ordinateur, la mémoire vive, en tant que mémoire de masse, une fonction habituellement effectuée par les disques durs. Les temps d'accès sont grandement améliorés, car la mémoire vive a un temps d'accès approximativement 1000 fois plus court que les disques durs.

    Sous Debian / Ubuntu :

    Pour créer un RamDisk dans /tmp/ramdisk, une fois (au prochain redémarrage, il n'y aura pas de ramdisk), vous devez taper les commande suivantes :

    • sudo mkdir /tmp/ramdisk0    (créer un point de montage)
    • sudo mke2fs /dev/ram0    (créer / formater un système de fichiers)
    • sudo mount /dev/ram0 /tmp/ramdisk0    (monter le ramdisk)
    • sudo chmod ugoa+rwx /tmp/ramdisk0    (Donner tous les droits d'exécutions pour que root ne soit pas le seul autorisé a écrire)

    Pour qu'a chaque démarrage, le RamDisk soit crée (souvenez-vous que les informations étant en ram, tout est pderdu si le PC est éteint), ces informations doivent être incorporé au fichier /etc/rc.local

    sudo vi /etc/rc.local

    Placez les lignes suivantes devant le exit 0 :

    Code: 
     
    ### DEBUT CREATION RAMDISK ###
    mkdir /tmp/ramdisk0
    mke2fs /dev/ram0
    mount /dev/ram0 /tmp/ramdisk0
    chmod ugoa+rwx /tmp/ramdisk0
    ### FIN CREATION RAMDISK ###
    exit 0



    Pour modifier la taille max du RamDisk (par default le ramdisk est limité à 64 Mo) à 1,5 Go sous linux, on doit modifier le fichier de menu ( /boot/grug/menu.lst ) de grub, l'utilitaire qui permet de démarrer linux :

    sudo vi -w /boot/grub/menu.lst

    Après de nombreuses lignes de commentaires vous avez le menu de démarrage :

    ## ## End Default Options ##

    title      Ubuntu 9.04, kernel 2.6.28-11-generic
    uuid      40c76d23-89f7-4844-b3f7-00c5cb6cfb09
    kernel      /boot/vmlinuz-2.6.28-11-generic root=UUID=40c76d23-89f7-4844-b3f7-00c5cb6cfb09 ro quiet splash
    initrd      /boot/initrd.img-2.6.28-11-generic
    quiet

    title      Ubuntu 9.04, kernel 2.6.28-11-generic (recovery mode)
    uuid      40c76d23-89f7-4844-b3f7-00c5cb6cfb09
    kernel      /boot/vmlinuz-2.6.28-11-generic root=UUID=40c76d23-89f7-4844-b3f7-00c5cb6cfb09 ro  single
    initrd      /boot/initrd.img-2.6.28-11-generic

    title      Ubuntu 9.04, memtest86+
    uuid      40c76d23-89f7-4844-b3f7-00c5cb6cfb09
    kernel      /boot/memtest86+.bin
    quiet

    ### END DEBIAN AUTOMAGIC KERNELS LIST

    Il faut rajoutez à la fin de la ligne ramdisk_size=1500000 sur la ligne kernel utilisée :
    (1 500 000 donnant un RamDisk d'une taille maximum de 1,5 Go)

    Ligne kernel avant modification :
    Code:
     
    kernel      /boot/vmlinuz-2.6.28-11-generic root=UUID=40c76d23-89f7-4844 b3f7-00c5cb6cfb09 ro quiet splash
    Ligne kernel aprés modification :

    Code: 
    kernel      /boot/vmlinuz-2.6.28-11-generic root=UUID=40c76d23-89f7-4844-b3f7-00c5cb6cfb09 ro quiet splash ramdisk_size=1500000
    Information importante : Sous linux un RamDisk ne prend de la place en RAM qu'a hauteur des fichiers copiés dessus. La création de ce RamDisk de taille maximum de 1,5 Go ne prendras pas de place en RAM tant que vous n'y mettrez pas de fichiers.

    Analyser les pertes de paquets UDP via un flux multicast RTP

    Le concept :

    De plus en plus de FAI mettent un couche supplémentaire pour les flux multicast (ceux qui transporte la TV) : RTP (Real-time Transport Protocol)



    RTP rajoute 12 octets par paquet IP avec des informations d'horodatage et un n° de séquence. C'est ce dernier qui nous intéresse : il est incrémenté de un a chaque paquet : Cela nous permet de savoir si nous avons perdu des paquets.

    Ce tuto a été testé avec les 3 FAI suivants :
    - NeufBox de SFR
    - Bbox de Bouygues Telecom
    - ClubBox de Club-Internet

    Il faut être abonné a l'offre TV pour que cela puisse fonctionner.

    Nous allons utiliser VLC pour nous abonner aux flux multicast et Wireshark / Tshark pour analyser ces pertes de paquet.

    Voici une liste de quelques IP multicast pour faire les tests :

    IP multicast    port    Nom de la chaine TV             Débit IP     diffusion      Flux RTP disponible avec les Box
    233.136.0.11665000ARTE SD MPEG42,47 Mb/sflux en clairNeufBox, Bbox de Bouygues Telecom
    233.136.0.12765000I>Tele SD MPEG42,47 Mb/sflux en clairNeufBox, Bbox de Bouygues Telecom
    233.60.197.864000I>Tele SD MPEG23,5 Mb/sflux en clairNeufBox, Bbox de Bouygues Telecom
    233.49.82.737500TF1 HD MPEG4 adsl6,05 Mb/sflux cryptéNeufBox, Bbox de Bouygues Telecom
    233.136.0.2017500France2 HD MPEG4 fibre optique12,28 Mb/sflux cryptéNeufBox fibre optique uniquement

    Le plan de service complet de la NeufBox de SFR est consultable ici : http://lafibre.info/index.php/topic,3701.0.html


    1ére étape : Installer VLC, Wireshark et Tshark.


    2éme étape : Configurer Wireshark pour le RTP (Real-time Transport Protocol)

    Pour Wireshark 1.0.7 (Ubuntu 9.04) :
    1/ mkdir ~/.wireshark
    2/ wget http://iperf.fr/download/wireshark/preferences.wireshark1.0.7-ubuntu9.04
    3/ mv preferences.wireshark1.0.7-ubuntu9.04 ~/.wireshark/preferences
    4/ wget http://iperf.fr/download/wireshark/disabled_protos.wireshark1.0.7-ubuntu9.04
    5/ mv disabled_protos.wireshark1.0.7-ubuntu9.04 ~/.wireshark/disabled_protos

    Pour Wireshark 1.0.3 (Ubuntu 8.10) :
    1/ mkdir ~/.wireshark
    2/ wget http://iperf.fr/download/wireshark/preferences.wireshark1.0.3-ubuntu8.10
    3/ mv preferences.wireshark1.0.3-ubuntu8.10 ~/.wireshark/preferences
    4/ wget http://iperf.fr/download/wireshark/disabled_protos.wireshark1.0.3-ubuntu8.10
    5/ mv disabled_protos.wireshark1.0.3-ubuntu8.10 ~/.wireshark/disabled_protos


    3éme étape : S'abonner au flux multicast avec VLC

    cvlc rtp://@233.136.0.116


    4éme étape : Lancer la capture + analyse temps réel avec Tshark

    Lancer dans un autre terminal sans fermer la commande VLC :
    sudo tshark -i eth0 -n -s 68 -w /tmp/capture_temporaire.cap -a duration:600 -z rtp,streams

    A la fin de la capture il suffit de quitter VLC "CTRL" + "C" pour se dé-abonner du flux multicast



    Voici un script pour lancer la capture depuis la Crontab en permanence :

    #!/bin/bash
    ####################################################################################
    # SYNOPSIS : est appelé depuis la crontab - pas d'options                          #
    #                                                                                  #
    # DESCRIPTION :                                                                    #
    #   Fait une capture pendant 59minutes et 50 secondes                              #
    #                                                                                  #
    # DEPENDANCES :                                                                    #
    #   /bin/bash                                                                      #
    #   /bin/date                                                                      #
    #   /bin/sync                                                                      #
    #   /bin/rm                                                                        #
    #   /usr/sbin/ntpdate                                                              #
    #   /usr/bin/tshark                                                                #
    #   /usr/bin/cvlc                                                                  #
    #   /usr/bin/killall                                                               #
    #   /usr/bin/sudo                                                                  #
    #                                                                                  #
    ####################################################################################

    # abonnement au flux
    /usr/bin/sudo -u vgu /usr/bin/cvlc rtp://@233.49.82.73 &
    # date de début de capture
    /bin/date >> /root/capture.txt
    # Capture avec Tshark
    /usr/bin/tshark -i eth0 -n -s 68 -w /tmp/ramdisk0/capture_temporaire.cap -a duration:175 -z rtp,streams >> /root/capture.txt
    # désabonnement du flux
    /usr/bin/killall vlc
    # Supressions des fichiers et sync pour ne pas avoir une grosse écriture qui fait perdre des paquets au début du tcpdump
    /bin/rm /tmp/ramdisk0/capture_temporaire.cap
    # MISE A L'HEURE (la mise à l'heure ne soit pas se faire pendant la capture)
    /usr/sbin/ntpdate 194.158.119.97 >> /root/ntpdate.vg.log
    # Ecriture du cache sur le disque pour que dump ne se produise pas pendant l'écriture
    /bin/sync
    # date de fin de capture
    /bin/date >> /root/capture.txt
    # Ecriture du cache sur le disque pour que dump ne se produise pas pendant l'écriture
    /bin/sync

    Le rendre exécutable : sudo chmod +x capture.sh

    Pour mettre les préférence wireshark (2éme étape), il faut se connecter en root avec sudo -i pour avoir les variables environnement du root

    La ligne a mettre dans la crontab :
    lancement toutes les 3min : 0,3,6,9,12,15,18,21,24,27,30,33,36,39,42,45,48,51,54,57 * * * * /root/capture.sh
    lancement toutes les 4min : 0,4,8,12,16,20,24,28,32,36,40,44,48,52,56 * * * * /root/capture.sh


    #!/bin/bash
    ####################################################################################
    # SYNOPSIS : est appelé depuis la crontab - pas d'options                          #
    #                                                                                  #
    # DESCRIPTION :                                                                    #
    #   Fait une capture pendant 59minutes et 50 secondes                              #
    #                                                                                  #
    # DEPENDANCES :                                                                    #
    #   /bin/bash                                                                      #
    #   /bin/date                                                                      #
    #   /bin/sync                                                                      #
    #   /bin/rm                                                                        #
    #   /usr/sbin/ntpdate                                                              #
    #   /usr/sbin/tcpdump                                                              #
    #   /usr/bin/tshark                                                                #
    #   /usr/bin/cvlc                                                                  #
    #   /usr/bin/killall                                                               #
    #   /usr/bin/sudo                                                                  #
    #   /usr/bin/sleep                                                                 #
    #                                                                                  #
    ####################################################################################

    # abonnement au flux
    /usr/bin/sudo -u vgu /usr/bin/cvlc rtp://@233.49.82.73 &
    # date de début de capture
    /bin/date >> /root/capture.txt
    # Capture avec TCPdump
    /usr/sbin/tcpdump -i eth0 -n -s 68 -w /tmp/ramdisk0/capture_temporaire.cap host 233.49.82.73 &
    /bin/sleep 3550
    /usr/bin/killall -s INT tcpdump
    # désabonnement du flux
    /usr/bin/killall -s INT vlc
    # Post-traitement avec Tshark
    /usr/bin/tshark -n -r /tmp/ramdisk0/capture_temporaire.cap -q -z rtp,streams >> /root/capture.txt
    # Supressions des fichiers et sync pour ne pas avoir une grosse écriture qui fait perdre des paquets au début du tcpdump
    /bin/rm /tmp/ramdisk0/capture_temporaire.cap
    # MISE A L'HEURE (la mise à l'heure ne soit pas se faire pendant la capture)
    /usr/sbin/ntpdate 194.158.119.97 >> /root/ntpdate.vg.log
    # Ecriture du cache sur le disque pour que dump ne se produise pas pendant l'écriture
    /bin/sync
    # date de fin de capture
    /bin/date >> /root/capture.txt
    # Ecriture du cache sur le disque pour que dump ne se produise pas pendant l'écriture
    /bin/sync


    1ére étape : Installer VLC et Wireshark qui sont 2 logiciels libres.

    En graphique sous Ubuntu, allez dans me menu Applications => Ajouter / supprimer... sélectionner "Afficher toutes les applications disponibles" et recherchez VLC et Wireshark.

    Pour faire l'installation en ligne de commande :
    sudo aptitude install vlc wireshark


     2éme étape : Configurer Wireshark pour le RTP (Real-time Transport Protocol)
    Démarrez Wireshark.
    Allez dans le menu Edit => Preferences...


    Cliquez sur la petite flèche à gauche de Protocols


    Cherchez RTP dans le bas de la liste (c'est par ordre alphabétique)
    Cochez la 2éme case comme montré ci-dessous :

    Cliquez sur Valider.

    A partir de maintenant Wireshark et Tshark sont capable de décoder le protocole RTP

    3éme étape : S'abonner au flux multicast avec VLC

    Via une ligne de commande il suffit d'entrer la ligne suivante dans un terminal :
    cvlc rtp://@233.136.0.116


    Via l'interface graphique de VLC cela se fait en 3 étapes :








    L'interface a utiliser est la première dans la liste qui a des paquets qui s'incrémente régulièrement. En Ethernet généralement c'est eth0





    La capture temporaire (avant enregistrement) est réalisée dans /tmp
    4éme étape : Lancer la capture avec Wireshark

    5éme étape : Analyser la capture avec Wireshark

    Aller dans le menu Telephony puis RTP et enfin Show All Streams





    Exemples de résultats :

    Pas bon :
    # tshark -i eth3 -a duration:600 -q -z rtp,streams
    Running as user "root" and group "root". This could be dangerous.
    Capturing on eth3
    142323 packets captured
    ========================= RTP Streams ========================
        Src IP addr  Port    Dest IP addr  Port       SSRC          Payload  Pkts         Lost   Max Delta(ms)  Max Jitter(ms) Mean Jitter(ms) Problems?
      84.96.146.150  5000   233.136.0.116 65000 0x1324FE6A MPEG-II transport streams 141011  1464 (1.0%)         4127.30            1.13            0.24 X
    ==============================================================

    # tshark -i eth3 -a duration:600 -q -z rtp,streams
    Running as user "root" and group "root". This could be dangerous.
    Capturing on eth3
    141168 packets captured
    ========================= RTP Streams ========================
        Src IP addr  Port    Dest IP addr  Port       SSRC          Payload  Pkts         Lost   Max Delta(ms)  Max Jitter(ms) Mean Jitter(ms) Problems?
      84.96.146.150  5000   233.136.0.116 65000 0x1324FE6A MPEG-II transport streams 141068  1283 (0.9%)         5394.35            0.46            0.24 X
    ==============================================================

    Parfait :
    # tshark -i eth0 -a duration:600 -q -z rtp,streams
    Running as user "root" and group "root". This could be dangerous.
    Capturing on eth0
    142342 packets captured
    ========================= RTP Streams ========================
        Src IP addr  Port    Dest IP addr  Port       SSRC          Payload  Pkts         Lost   Max Delta(ms)  Max Jitter(ms) Mean Jitter(ms) Problems?
      84.96.146.150  5000   233.136.0.116 65000 0x1324FE6A MPEG-II transport streams 142269     0 (0.0%)            4.31            0.03            0.02
    ==============================================================

    # tshark -i eth0 -a duration:600 -q -z rtp,streams
    Running as user "root" and group "root". This could be dangerous.
    Capturing on eth0
    142430 packets captured
    ========================= RTP Streams ========================
        Src IP addr  Port    Dest IP addr  Port       SSRC          Payload  Pkts         Lost   Max Delta(ms)  Max Jitter(ms) Mean Jitter(ms) Problems?
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    Différence entre fibre optique mutimode et fibre optique monomode

    • La fibre multimode
    Les rayons lumineux peuvent suivre des trajets différents suivant l'angle de réfraction. Les rayons peuvent donc arriver au bout de la ligne à des instants différents, d'une certaine dispersion du signal. Elles sont généralement utilisées pour de courtes distances, elles ont pour émetteur une diode électroluminescente et des performances d'environ 1 gigabits/Km. La fibre multimode est généralement utilisée pour de courte distance (de l'ordre de la centaine de mètre). Elle est la plus employée pour les réseaux privés.
    • La fibre monomode

    les rayons suivent un seul chemin. Elle a le coeur si fin (de l'ordre de la longueur d'onde du signal transmis) que le chemin de propagation des différents modes est pratiquement direct. La dispersion du signal est quasiment nulle, le signal est donc très peu déformé. Ses performances sont d'environ 100 gigabits/km, l'indice de réfraction peut être constant ou décroissant. Cette fibre est utilisée essentiellement pour les sites à distance. Le petit diamètre du coeur nécessite une grande puissance d'émission, donc des diodes au laser qui sont relativement onéreuses (ce qui rend la fibre monomode plus chère que la fibre multimode). Du fait de ses débits très importants, mais de son coùt élevé, cette fibre est utilisée essentiellement pour les sites à grande distance et très grande distance.


    Le groupe de travail « Métrologie »

    Ce groupe a pour mission d’aider les administrateurs de la communauté académique à approfondir leurs connaissances dans le domaine de la supervision des réseaux et des mesures (métrologie). Il s’est donné pour objectifs de diffuser de l’information sur les outils disponibles, les procédures et les moyens de contrôle des équipements et services réseaux à mettre en œuvre. Le groupe est avant tout un lieu de partage d’expériences de ses membres. Il est ouvert à toute personne intéressé

    http://gt-metro.grenet.fr

    Spectre radiofréquence

    Désignation internationale Désignation francophone Fréquence Longueur d’onde Autres appellations Exemples d'utilisation
    ELF (extremely low frequency) EBF (extrêmement basse fréquence) 3 Hz à 30 Hz 100 000 km10 000 km à Détection de phénomènes naturels
    SLF (super low frequency) SBF (super basse fréquence) 30 Hz à 300 Hz 10 000 km1 000 km à Communication avec les sous-marins
    ULF (ultra low frequency) UBF (ultra basse fréquence) 300 Hz à 3 000 Hz 1 000 km à 100 km Détection de phénomènes naturels
    VLF (very low frequency) TBF (très basse fréquence) 3 kHz à 30 kHz 100 km à 10 km ondes myriamétriques Communication avec les sous-marins, Implants médicaux, Recherches scientifiques...
    LF (low frequency) BF (basse fréquence) 30 kHz à 300 kHz 10 km à 1 km grandes ondes ou
    ondes longues ou kilométriques
    Radionavigation, RadiodiffusionRadio-identification GO,
    MF (medium frequency) MF (moyenne fréquence) 300 kHz à 3 MHz 1 km à 100 m petites ondes ou
    ondes moyennes ou hectométriques
    Radio AM, Appareil de recherche de victimes d'avalanche
    HF (high frequency) HF (haute fréquence) 3 MHz à 30 MHz 100 m à 10 m ondes courtes ou décamétriques Communication pour les vols long courrier, Radio-identification...
    VHF (very high frequency) THF (très haute fréquence) 30 MHz à 300 MHz 10 m à 1 m ondes ultra-courtes ou métriques Radio FM, Télévision
    UHF (ultra high frequency) UHF (ultra haute fréquence) 300 MHz à 3 GHz 1 m à 10 cm ondes décimétriques GSM, GPS, Wi-Fi, Télévision
    SHF (super high frequency) SHF (super haute fréquence) 3 GHz à 30 GHz 10 cm à 1 cm ondes centimétriques Micro-onde
    EHF (extremely high frequency) EHF (extrêmement haute fréquence) 30 GHz à 300 GHz 1 cm à 1 mm ondes millimétriques Radars anticollision pour automobiles, Liaisons vidéo transportables
    Terahertz Térahertz 300 GHz à 3 000 GHz 1 mm à 100 µm ondes submillimétriques

    Une victoire à 5 800 milliards de dollars

    Fallait-il vraiment construire 70 000 armes nucléaires pour gagner la guerre froide ?


      Brian McMahon, qui présidait au début des années 1950 la commission de l'énergie atomique au Congrès, propageait cette idée "de bon sens" : les armes nucléaires fournissaient, à prix égal, une puissance de feux très supérieure aux armes conventionnelles.
    Pour la première fois, un audit dresse la comptabilité américaine de l'ensemble de la course aux armements nucléaires. Au-delà des additions en milliards de dollars, le rapport s'interroge sur les processus de décision qui ont permis de construire un arsenal pléthorique. Et aujourd'hui ? Le contexte géostratégique est nouveau, mais le contrôle politique de l'arme nucléaire semble toujours aussi défaillant.
    En septembre 1951, le sénateur démocrate du Connecticut Brian McMahon, président de la commission de l'énergie atomique au Congrès américain, définissait en ces termes la raison d'investir dans l'armement nucléaire : " Le coût de la puissance de feu nucléaire est plusieurs centaines de fois inférieur à celui des explosifs conventionnels. [ ... ] Depuis 1945, seulement 3 % des dépenses militaires américaines ont été consacrés à l'armement atomique. [ ... ] Nos projets de développement actuels continuent à lui affecter ces mêmes 3 %. "
    Selon un rapport récent, rédigé par onze chercheurs d'un très sérieux organisme spécialisé en analyses politiques et économiques, la Brookings Institution, l'estimation du sénateur McMahon reposait sur des méthodes comptables douteuses. Elle n'incluait en effet que les dépenses faites sur le budget de la Commission à l'énergie atomique (AEC) et ignorait complètement les crédits de recherche du Département de la défense (DOD), de même que les coûts de construction et de fonctionnement des bombardiers stratégiques, à l'époque les principaux vecteurs de l'arme atomique. Détail piquant aujourd'hui, cette première tentative d'évaluation des coûts faisait suite à des reproches adressés au Congrès de ne pas consacrer suffisamment d'argent à ce poste budgétaire ! Brian McMahon, qui fut par ailleurs le principal artisan du maintien de la R&D nucléaire hors de l'orbite militaire, avait admis que les dépenses étaient en effet " exagérément et imprudemment faibles ". Un mois à peine après la déclaration de McMahon devant le Sénat, un responsable du DOD reconnaissait néanmoins qu'il n'existait aucune comptabilité détaillée des dépenses dans ce secteur...
    Près d'un demi-siècle plus tard, l'enquête de la Brookings rend publique la première évaluation approfondie du coût de l'arsenal nucléaire américain et des programmes afférents (déploiement, vecteurs, protection des installations et démantèlement des systèmes d'armes). Paru le 30 juin dernier, ce rapport de 680 pages est intitulé Atomic Audit : The Costs and Consequences of us Nuclear Weapons Since 1940 (" Audit nucléaire : les coûts et les conséquences de l'armement atomique américain depuis 1940 "). Il aboutit à une estimation du bilan de cette entreprise titanesque : 5 480 milliards de dollars (valeur 1996), pour la période 1940-1996. Cette fois-ci, le décompte inclut bien le prix des bombes elles-mêmes, celui des laboratoires et des réacteurs, des bombardiers, des sous-marins, des missiles et des silos, mais aussi du maintien du secret et de la sécurité des installations, des systèmes de guidage des vecteurs ainsi que de la défense antinucléaire du territoire américain ; enfin, il comprend les coûts du démantèlement des systèmes d'armes, du traitement des déchets radioactifs et de la restauration de l'environnement dans tout le complexe militaire, et n'oublie même pas les compensations financières versées aux personnels accidentés lors des processus de production ou d'expérimentation des armes.
    L'audit a débuté il y a quatre ans. Selon Stephen !. Schwartz, directeur du projet, l'idée n'était pas d'évaluer la justification du prix de la force nucléaire américaine pour gagner la course aux armements avec l'ex-Union soviétique. Il s'agissait avant tout de fournir un cadre de départ à " un débat honnête et pleinement informé ". Savoir si la victoire a été obtenue à un prix raisonnable demeure un sujet de discussion. Paul Warmke, directeur de l'Agence pour le contrôle de l'armement et le désarmement sous la présidence de James Carter, a déclaré qu'un débat public sur l'accumulation d'armes nucléaires " n'aurait pas changé grand-chose. Les Américains avaient peur de l'Union soviétique, et auraient été d'accord, quel que soit le prix. [ ... ] Pour eux, la dissuasion nucléaire était une police d'assurance ; le montant de la prime était sans importance. " En 1981, Ronald Reagan entra à la Maison Blanche fermement décidé à entreprendre un effort militaire qui s'avérerait sans précédent en temps de paix.

    Les rivalités entre les armées ont amené à la conception de 65 modèles de têtes nucléaires pour 116 types de vecteurs différents

    Sa conviction était double: d'une part, il était persuadé que les forces antinucléaires soviétiques étaient supérieures à celles de l'Amérique ; d'autre part, il voulait mettre en place une stratégie visant à acculer l'" empire du Mal " à la faillite et, ainsi, à mettre fin à la Guerre froide. Pourtant, et bien que l'Union soviétique se soit effectivement effondrée en 1991, la Brookings n'a pas trouvé de preuves que le Kremlin ait augmenté ses dépenses militaires pour se maintenir au niveau des sommes faramineuses engagées par l'administration Reagan dans le développement de nouvelles armes, de bombardiers stratégiques, de sous-marins nucléaires, de missiles de croisière et dans l'Initiative de défense stratégique (IDS). Dans une récente émission de télévision, George Shultz, ancien secrétaire au Trésor puis secrétaire d'Etat de Ronald Reagan, a affirmé, à l'instar de Paul Warmke, que " les Américains étaient persuadés que la paix n'avait pas de prix ".
    Fondée sur le dépouillement d'archives et de documents gouvernementaux récemment déclassifiés, l'étude de la Brookings décrit pour la première fois les divers facteurs ayant oeuvré à l'acquisition d'un arsenal nucléaire très supérieur à ce que les dirigeants de l'époque, tant civils que militaires, estimaient eux-mêmes nécessaire. Ces facteurs sont aussi bien la surestimation de la menace soviétique et la disproportion de la réaction américaine que la volonté de maintenir à tout prix la supériorité nucléaire des Etats-Unis, des préoccupations électoralistes, une politique de secret excessive et des a priori erronés sur l'efficacité des armes atomiques. Cette diversité explique qu'à la tête du pays, on vit en réalité s'exprimer des opinions très différentes à propos de l'armement nucléaire. En 1964 par exemple, l'administration du Budget du président Lyndon Johnson, soucieuse de dégager les moyens de financer son projet de " Grande Société ", arrivait à la conclusion qu'un arsenal dépassant les 450 missiles Minuteman représentait non seulement un excès de capacité destructrice, mais surtout un gaspillage financier. La même année, le secrétaire à la Défense Robert McNamara affirmait de son côté que le nombre nécessaire était de 10 000 Minuteman (il finit par se contenter de 1 000). Le même McNamara déclara, toujours en 1964, qu'une capacité nucléaire de 400 mégatonnes suffisait à la stratégie de " destruction mutuelle assurée " adoptée vis-à-vis de l'Union soviétique (or, les stocks américains atteignaient déjà les 17 000 mégatonnes).
    Le rapport critique sévèrement les différentes administrations présidentielles, aussi bien que les représentations nationales qui se sont succédé au Congrès, pour leur manque chronique de sens des responsabilités financières dans la détermination de la dimension et des coûts des programmes d'armement nucléaire. En 1950, par exemple, une commission du Congrès refusa d'être mise au courant de la taille exacte de l'arsenal atomique américain, de crainte de provoquer des fuites. Le groupe de la Brookings s'est penché sur les décisions cruciales qui, à partir des trois premières bombes de 1945, ont permis à l'arsenal américain d'atteindre le chiffre de 32 000 armes en 1965, année de son apogée. Au total, les Etats-Unis ont construit plus de 70 000 armes nucléaires. Les rivalités entre l'armée de terre, l'US Air Force et l'US Navy ont amené à la conception, entre 1945 et 1991, de 65 modèles de bombes et têtes nucléaires, pour 116 types de vecteurs différents.

      Robert McNamara, secrétaire à la Défense du président Lyndon Johnson, estimait en 1964 que la sécurité des Etats-Unis nécessitait la construction de 10 000 missiles Minuteman (ci-contre); une autre estimation, réalisée par l'administration responsable du Budget, aboutissait à diviser ce nombre par vingt ! (Cliché Keystone et Sygma)  
    Les dépenses contestables ne résident pas seulement dans la suraccumulation d'armes. Par exemple, entre 1946 et 1961, le gouvernement américain a investi 7 milliards de dollars dans la conception d'un bombardier à propulsion nucléaire, susceptible de voler plusieurs jours ou même plusieurs semaines sans devoir se poser. A supposer que les problèmes techniques aient pu être résolus, une question restait sans réponse : que se passerait-il en cas de crash de l'appareil ? Le projet fut abandonné. " Beaucoup de monde, au Pentagone ou au Capitole, estimait que les armes nucléaires pouvaient fournir, à prix égal, une puissance de feu supérieure ", a noté Stephen Schwartz lors d'une conférence de presse. Les politiques de défense suivies par les présidences Truman puis Eisenhower partaient en effet de l'hypothèse que l'arme nucléaire était le moyen le plus efficace pour contrer la menace soviétique. Dans son rapport, Stephen Schwartz fait observer : " On peut expliquer l'opinion communément partagée que les armes atomiques sont moins chères que les armes conventionnelles par le fait qu'une quantité donnée de matière fissile (plutonium ou uranium hautement enrichi) fournit plus de puissance explosive que la même quantité d'explosifs conventionnels. D'où l'idée que si 10 kilos d'explosifs conventionnels peuvent tuer ou blesser 100 personnes, 10 kilos de plutonium peuvent tuer ou blesser 100 000 personnes. " Il cite aussi Brian McMahon faisant observer au Sénat américain, le 18 septembre 1951, que ces " armes effroyables ", si on les déployait par milliers, dissuaderaient Staline jusqu'à ce que " ses millions d'esclaves brisent leurs chaînes et se joignent à nous dans la paix et la fraternité ". McMahon continuait ainsi: " Pulvériser une douzaine d'usines de guerre ennemies à coups de bombes atomiques ne coûterait pas plus cher que d'en détruire une seule avec des bombes conventionnelles, sans parler du fait qu'un seul avion suffit pour lancer une bombe A, quand le transport de la charge équivalente de TNT nécessite une immense flotte aérienne. " En faisant de l'arme atomique la véritable " colonne vertébrale " de leur puissance militaire, les Etats-Unis se rendraient capables de frapper l'ennemi en tout temps et en tout lieu, si bien qu'" au cas où celui-ci oserait nous attaquer, il ne pourrait trouver aucun refuge où nous échapper ", poursuivait McMahon. En outre, déclarait-il encore, les forces nucléaires, " en bonne logique et suivant le sens commun ", permettraient une diminution du nombre d'Américains sous les armes et " une réduction massive des dizaines de milliards de dollars que nous aurions autrement à dépenser en stocks d'armes conventionnelles ".

      La répartition des coûts engendrés par la course aux armements nucléaires entre 1940 et 1996 montre que le poste " conception et construction des armes ", souvent mis en avant, ne représente qu'une faible partie de l'ensemble (7% de 5 821 milliards de dollars). La comparaison avec quelques postes du budget fédéral américain (en bas) fait apparaître le poids exorbitant des dépenses nucléaires militaires.
    A l'époque, ces arguments ont été contestés par diverses autorités militaires. Moins de deux années plus tard, le général Matthew B. Ridgway, commandant en chef des forces alliées en Europe, indiquait ainsi que " les nouvelles armes nucléaires tactiques exigeraient plus de personnel, mais augmenteraient aussi le prix à payer par le contribuable pour la défense ". Et son successeur, le général Alfred B. Gruenther, vieil ami et partenaire de bridge du président Eisenhower, ajoutait que " les nouvelles armes ont souvent pour effet de créer de nouveaux problèmes et de nouvelles tâches, sans pour autant éliminer ceux auxquels nous étions précédemment confrontés ".

    Les dépenses colossales actuelles ne semblent justifiées que pour assurer la continuité de l'emploi dans les laboratoires

    Malgré ces critiques, le secrétaire d'Etat John Foster Dulles a pu déclarer au Conseil des Affaires étrangères, le 12 janvier 1954, que les stratégies de défense de l'administration Eisenhower dépendraient de l'importante capacité des Etats-Unis à " riposter instantanément, par des moyens et dans les lieux de notre choix " et, surtout, qu'il était désormais possible " d'obtenir et de partager [avec nos alliés] une meilleure sécurité à un coût moindre ". Cette stratégie fut bientôt connue sous le nom de " doctrine de riposte massive ".
    De fait, la conception et le développement des têtes nucléaires n'a représenté qu'une faible partie du coût total: à peine 7 %. Près de 56 %, soit 3 200 milliards, furent affectés à une pléthore de systèmes de déploiement, justifiés par la perception des nécessités de l'époque: la " suprématie en bombardiers " de la fin des années 1940 et du début des années 1950 - qui répondait au premier essai nucléaire soviétique d'août 1949, à la mainmise communiste sur la Chine un peu plus tard la même année, et au déclenchement de la guerre de Corée en juin 1950 - ou la déplorable " suprématie en missiles ", enjeu de l'élection présidentielle de 1960.
    Au cours des années 1950, la production d'armes nucléaires augmenta si rapidement que l'AEC, propriétaire du complexe nucléaire, devint l'une des plus grandes entreprises industrielles des Etats-Unis. Au plus fort de sa montée en puissance, en 1952-1953, le complexe nucléaire employait 149 000 personnes, dont 72 000 travailleurs permanents chargés de concevoir, tester et produire les armes atomiques.
    Et aujourd'hui ? Bien que l'on ne produise ni n'essaie plus de nouvelles armes, les arsenaux américains sont encore dotés d'environ 10 000 têtes nucléaires qui, selon le rapport, représentent en capacité destructrice l'équivalent de 120 000 bombes d'Hiroshima. Le budget annuel actuellement dévolu au programme de gestion du parc existant (Stockpile Stewardship), conçu pour maintenir la sécurité et la fiabilité des armes, est de 4,5 milliards de dollars. D'après les déclarations du Département de l'énergie (DOE) devant le Congrès, cette somme serait inférieure aux dépenses annuelles moyennes pour la conception et les essais de nouvelles armes pendant la Guerre froide. Or, le document de la Brookings établit qu'entre 1948 et 1991, la dépense annuelle moyenne pour les activités aujourd'hui classées sous l'étiquette Stockpile Stewardship était de 3,6 milliards de dollars (valeur 1996).
    Les analystes de la Brookings s'interrogent donc: pourquoi le budget de ce programme est-il plus élevé qu'il ne l'était pendant la Guerre froide ? Lors de la présentation du rapport à la presse, un des coauteurs, William J. Weida, professeur d'économie au Colorado College de Colorado Springs et ex-conseiller en politique économique au Pentagone, a affirmé que le programme prévoit " des dépenses colossales qui ne semblent justifiées que pour assurer la continuité de l'emploi dans les laboratoires nationaux ". Le professeur Weida affirme être en train de travailler à une étude complémentaire qui se prépare à " démontrer en toute prudence " qu'un fonctionnement satisfaisant du programme Stockpile Stewardship pourrait être réalisé pour la moitié du coût sur lequel le DOF et le Congrès se sont mis d'accord.

      Dans les années 1950, plusieurs responsables militaires (dont le général Gruenther) avaient souligné que l'apparition de nouvelles armes engendrait souvent de nouveaux problèmes sans éliminer les précédents. Ayant lui-même servi dans un sous-marin nucléaire, Jimmy Carter est, selon la Brookings Institution, le dernier président à s'être sérieusement intéressé à la planification nucléaire. (Clichés Keystone)  
    Au DOE, on réfute ces affirmations. Robin Staffin, sous-secrétaire adjoint à la recherche en armement nucléaire, qualifie le programme Stockpile Stewardship d'" équilibré, prudent et efficient ". De son côté, William Weida plaide contre la construction de l'instrument National Ignition Facility [équivalent du Laser MégaJoule français-NDLR] au laboratoire national Lawrence Livermore. Il fait par ailleurs observer que, à présent que l'on ne développe ni ne construit plus de nouvelles armes, Livermore pourrait fusionner avec le laboratoire national de Los Alamos, ce qui serait source d'importantes économies. Le DOE réplique en se référant à une décision prise en 1997 par le président Clinton (directive 60). Cette directive, toujours classée secrète, conclut à la nécessité de conserver intacts les laboratoires, quitte à élargir les missions de chacun d'eux à des recherches sur la défense chimique et biologique. " Faute d'une connaissance complète des coûts présents et futurs " conclut le rapport de la Brookings, " les décideurs politiques seront mal équipés pour évaluer les implications budgétaires de leurs décisions concernant le parc d'armes nucléaires, y compris les armes dont la destruction est prévue par le traité Start II mais qu'il faudrait maintenir si le traité n'était pas ratifié par la Douma russe. " Les experts recommandent que le Congrès vote une loi exigeant que le Président lui soumette un rapport complet des coûts " détaillés " de tous les programmes gouvernementaux liés aux armes nucléaires. En effet, si le DOD et le DOE ont naturellement la responsabilité de presque toutes les armes nucléaires existantes, plus d'une douzaine d'agences, dont l'Office de la politique scientifique et technologique de la Maison Blanche, le Conseil national de sécurité, l'Agence de protection de l'environnement, la NOAA (National Oceanographic and Atmospheric Administration) et la NASA, sont impliquées dans des actions qui leur sont liées.
    Le groupe de la Brookings préconise que le président des Etats-Unis prenne une part plus active " dans la formulation de la politique et des besoins en matière d'armement nucléaire ". Il fait remarquer que " le dernier (et le seul) président à s'être penché sérieusement sur le processus de planification nucléaire a été James Carter, lui même ancien sous-marinier à bord d'un bâtiment nucléaire. Ses successeurs n'ont été ni aussi impliqués ni aussi attentifs que lui. "Parallèlement, il exhorte le Congrès à " renforcer sa surveillance des programmes d'armement nucléaire, en ne se contentant pas de se concentrer sur les articles les plus dispendieux ou les plus discutés du budget d'une année donnée, mais Plutôt sur une large vision stratégique : comment prévoit-on d'utiliser la force nucléaire, en quoi les divers éléments du Programme contribuent-ils à la dissuasion, et en quoi consiste la dissuasion à notre époque d'après-Guerre froide " . Les annales montrent que le Congrès, depuis le début, a été " tout sauf diligent dans l'exercice de ses responsabilités de contrôle " sur les budgets d'armement nucléaire. " Le fait qu'une grande partie de notre arsenal actuel ait été acquise en fonction de décisions arbitraires ou dépourvues de pertinence stratégique, et justifiée ensuite par des raisonnements a posteriori, devrait nous rappeler que les programmes, les politiques et les niveaux d'armement souvent considérés comme sacro-saints ne sont pas obligatoirement nés d'objectifs militaires réels et clairement définis. "


    IRWIN GOODWIN est journaliste à Physics Today.
    Ce texte, adapté d'un article paru dans Physics Today (août 1998),
    a été traduit par Pierre Bancel).
    Source : LA RECHERCHE N°315 DECEMBRE 1998